Au programme de ce dimanche, 7 heures de bus pour effectuer les 300 km de Puno à Arequipa. Il est 12h30 lorsque le bus quitte Puno pour emprunter la route toute droite de l'Altiplano. Mais à Juliaca, à 50 km environ, nous rejoignons très vite les routes sinueuses des montagnes... et le chauffeur est visiblement très pressé !
Descentes et montées se succèdent, nous franchissons des cols à près de 4700 mètres. Les routes sont vertigineuses, parfois quelques frêles rambardes et des petits monticules de terre nous séparent des ravins ! Et puis soudain, le chauffeur rate complètement un virage et le bus se déporte sur la gauche... Heureusement, il n'y a pas de véhicule en face et ce n'est pas le côté du précipice ! Tous les passagers sont défaits, parmi eux un homme se lève et va hurler au chauffeur son incompétence...mais en vain, ce dernier continuera de rouler au-delà des limites autorisées !
Il est 19h30, la dernière descente a été rude (en raison de la nuit, nous n'apercevions plus les ravins...) et
nous sommes très contents d'arriver à Arequipa, deuxième ville du Pérou, située à 2300 mètres au pied du volcan Misti. Fondée en 1540, son nom vient du quechua "Ari qhipay" et qui veut dire "oui, restez" ! C'est ce que nous avons prévu car il fait bon vivre dans le centre historique d'Arequipa. Et il y a beaucoup de choses à voir et à manger !
Durant 4 jours, nous flânons dans les rues à la découverte des églises, couvents, musées, maisons coloniales avec de jolis patios tranquilles. Tout resplendit ici, de nombreuses bâtisses sont construites dans la pierre volcanique blanche, le sillar, qui ajoute à la ville un certain cachet.
Comme dans beaucoup de villes d'Amérique du sud, la cathédrale domine la « Plaza de Armas ». Cette place centrale est pleine de vie, entourée d'arcades et ombragée par de grands palmiers, elle représente le coeur de la ville, le lieu de rencontre des habitants. Une visite en français de la cathédrale nous apprend qu'elle a été mainte fois rénovée suite aux nombreuses catastrophes, incendie et surtout aux très nombreux tremblements de terre dont le dernier remonte au 14 janvier 2018 !
Le couvent Santa Catalina de Siena, fondé en 1579, est une véritable ville dans la ville ! Il abritait des nonnes issues de grandes familles espagnoles. Ces nonnes possédaient jusqu'à 4 servantes à leur service... Le calme règne maintenant dans ce lieu particulier aux couleurs rouge sienne et bleu électrique.
La cuisine d'Arequipa est un vrai régal. Nous avons mangé dans de petits restaurants qui servent les plats typiques de la région : des soupes, ceviche, crevettes, avocat à toutes les sauces... Nous avons particulièrement apprécié les restaurants «Manolo» et «Jayari» toujours pleins, fréquentés par les péruviens.
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| Avocat farci |
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| Ceviche |
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| Justo et Jean-Louis, restaurant Jayari |
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| Trio d'avocat |
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Lima, dernière étape de notre voyage au Pérou, nous a séduit, entre sa place Mayor, ses cafés animés, ses petits espaces de tranquillité, les bords aménagés du Pacifique, son joli quartier bohème de Baranco, le musée Larco qui possède une incroyable collection d'art précolombien couvrant près de 4 000 ans d'histoire et de nombreuses cultures. Ici les explications générales sont en espagnol, anglais et français ! C'est un vrai bonheur de lire toutes ces informations ! Elles sont si pédagogiques que nous n'avons pas envie d'en rater une miette ! Et chaque pièce est décrite aussi en allemand, japonais, chinois... C'est la première fois que nous voyons des œuvres autant valorisées ! C'est somptueux, c'est vraimen
t une visite incontournable de Lima !
Le restaurant «Antigua Taberna Queirolo », découvert sur un blog de voyage, mérite aussi le détour. Dans ce lieu patiné par le temps, aux étagères en bois remplies de bouteilles et à l'ambiance sympathique de quartier, nous avons dégusté un ceviche, comme ils savent les faire ici, arrosé d'un petit sauvignon blanc, un régal !
En avril 1978, 40 ans déjà, nous avions passé un mois extraordinaire au Pérou, notamment dans la vallée sacrée, au Machu Pichu et à Cuzco. Aux dires des voyageurs, c'est maintenant devenu très touristique et vraiment cher, alors nous préférons garder nos merveilleux souvenirs de l'époque... et aller directement en Equateur à Quito pour voler ensuite vers les Iles Galapagos !
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